Les trois points qui vont faire échouer un projet

On parle souvent des campagnes qui explosent leur objectif, mais moins de celles qui échouent… pourtant, c’est tout aussi utile de se pencher dessus pour comprendre ce qui ne va pas.

Mon but n’est pas de te promettre le succès automatique en suivant ma formation. Contrairement à une loterie, la réussite ou l’échec des financements Ulule n’est pas le fruit du hasard, mais plutôt la réunion de ces 3 critères :

De mon expérience, il y a trois grandes sources d’échec : 

Un public insuffisant

La campagne Ulule vise trop gros : un objectif de financement à cinq chiffres lancé par un artiste n’ayant que quelques centaines de followers a peu de chances d’aboutir.

Cela peut aussi être le cas pour les projets très spécifiques, qui ne vont pas intéresser la plupart des gens.

Par exemple, il y a peu de chance qu’un tutoriel sur les maquettes d’allumettes à l’effigie des bâtiments d’Alençon soit vendu à des centaines d’exemplaires, même avec la meilleure communication du monde !

On appelle cela des projets de « niche », parce qu’ils s’adressent à un public très précis et déplairont aux autres.

Une campagne mal préparée

Le projet est faisable, mais la campagne est bâclée, il manque des informations importantes sur la page de présentation du projet, le porteur de projet est pris en tenaille entre la finalisation du livre et la communication et n’arrive pas à faire les deux en même temps.

Ce genre de campagne peut échouer par manque de participants, ou donner comme résultat un livre bâclé qui peut décevoir les contributeurs et ne pas leur donner envie de revenir pour une campagne suivante.

Un projet bancal

C’est un point à ne pas sous-estimer : la qualité du projet lui-même compte !

Tu pourras avoir une campagne de communication détaillée et même dépenser de l’argent pour de la publicité, si le projet ne donne pas envie aux personnes visitant la page, s’ils trouvent que le contenu a l’air trop amateur ou inintéressant, il n’achètera juste pas !

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Un autre problème qui peut arriver (même si c’est peu courant dans le milieu de l’auto-édition), c’est que des campagnes soient financées, mais que le porteur de projet n’arrive pas à livrer les contreparties promises. C’est la pire chose qui puisse arriver après une campagne !

Il peut aussi avoir (et ça, par contre, c’est très courant) du retard par rapport au calendrier annoncé. Cela peut aller de quelques jours à plusieurs années, et c’est parfois difficile à vivre pour les contributeurs (et les créateurs, car se trainer un projet pendant si longtemps quand on veut travailler sur autre chose n’est pas une partie de plaisir).

Dans tous les cas, plus la qualité de ton projet est bonne et ton organisation au poil, mieux ta campagne se passera !

Maintenant que tu connais le principe des campagnes de financement et les principaux risques d’échecs, on va se pencher un peu plus sur ton projet !